Vidéo Inquiétude à Beyrouth après l'attentat

PROCHE-ORIENT - Pneus en feu, routes barrées... La situation se dégrade à Beyrouth, samedi 20 octobre, au lendemain de l'attentat qui a fait huit morts et 86 blessés dans la capitale libanaise. L'attaque à la voiture piégée a fait ressurgir le cauchemar des attentats qui ont ensanglanté la capitale jusqu'à un passé récent. 

L'explosion qui a visé le général sunnite Wissam al-Hassan, le chef des renseignements de la police libanaise, fait craindre de replonger le pays dans la tourmente. Le fils de Rafic, Saad Hariri, chef de l'opposition hostile à Damas, a en effet accusé sans ambages le président syrien Bachar Al-Assad, engagé dans un conflit sanglant contre la rébellion dans son pays, de se tenir derrière l'attentat. Quelques heures après l'assassinat, l'opposition a appelé à la démission du gouvernement, où le Hezbollah chiite, allié de Bachar Al-Assad, joue un rôle prédominant.