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Tripoli a rejeté les conditions mises par les insurgés pour mettre en place un cessez-le-feu

Le chef du Conseil national de la transition avait affirmé vendredi qu'ils étaient prêts à une trêve si les forces de Kadhafi suspendaient leur offensive contre les villes tenues par les insurgés.Des combats faisaient rage près du site pétrolier de Brega alors que les forces loyalistes ont regagné du terrain ces derniers jours.
Article rédigé par France2.fr avec AFP
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Le leader des insurgés Mustafa Abdeljalil et le représentant de l'Onu Abdel Ilah Khatib à Benghazi (1er avril 2011) (AFP / Marc Burleigh)

Le chef du Conseil national de la transition avait affirmé vendredi qu'ils étaient prêts à une trêve si les forces de Kadhafi suspendaient leur offensive contre les villes tenues par les insurgés.

Des combats faisaient rage près du site pétrolier de Brega alors que les forces loyalistes ont regagné du terrain ces derniers jours.

"Nous sommes prêts à un cessez-le-feu à condition que nos frères dans les villes de l'ouest puissent s'exprimer librement et que les forces (pro-Kadhafi) qui assiègent nos villes se retirent", a déclaré Moustapha Abdeljalil, chef du Conseil national de transition (CNT) de l'opposition. Tripoli a indiqué que ses forces ne quitteraient pas les villes.

Le chef du CNT s'exprimait peu après une rencontre à Benghazi avec l'envoyé spécial de l'ONU en Libye, le Jordanien Abdel Ilah Khatib. Ce dernier a affirmé que le "principal objectif (de l'ONU) est d'obtenir un cessez-le-feu durable", lors d'une interview à la chaîne qatarie Al Jazira.

Combats autour de Brega
La ligne de front se situait vendredi en milieu de journée aux environs de Brega mais il était impossible de savoir de source indépendante qui contrôlait la ville, située à 800 km à l'est de Tripoli.

Par ailleurs, les forces loyalistes pilonnaient Misrata, dernier grand bastion de l'ouest aux mains des insurgés. Elles sont entrées dans la ville, détruisant tout sur leur passage, selon un porte-parole des rebelles sur place.

Alors que les rebelles avaient gagné du terrain la semaine dernière et étaient arrivés aux portes de Syrte, de fief de Kadhafi, lundi, les forces loyalistes ont de nouveau enfoncé leurs lignes depuis, reprenant notamment Ras Lanouf.

La météo et l'étirement de forces mal armées a permis à l'armée de Kadhafi d'enfoncer les lignes rebelles.

Un émissaire de Tripoli à Londres ?
Un proche conseiller du clan Kadhafi, en visite dans sa famille à Londres, est reparti avec un "message fort" du gouvernement britannique au régime Kadhafi, selon une source gouvernementale britannique citée par l'AFP.

The Guardian et la BBC affirment que Mohammed Ismail a été envoyé à Londres pour tenter de trouver une porte de sortie au colonel Kadhafi.

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