Le palmarès des sept merveilles naturelles

Et les heureux élus sont : l'Amazonie, la baie d'Halong (Vietnam), les chutes d'Iguazu (Brésil, Argentine), l'île de Jeju (Corée du Sud), l'île de Komodo (Indonésie), la rivière souterraine de Puerto Princesa (Philippines), et la Montagne de la Table (Afrique du Sud). Les internautes du monde entier ont élu ces sept sites "merveilles de la nature", selon des résultats provisoires publiés vendredi 11 novembre par la fondation suisse New7Wonders.

Celle-ci avait invité tous les citoyens du monde à proposer les sites de leur choix, sur les cinq continents, entre décembre 2007 et juillet 2009. Ensuite, un comité d'experts nommés par la fondation avait proposé officiellement 28 sites sur les 77 présélectionnés.

Au final, sept ont été retenus. Mais la fondation suisse précise que des changements sont encore possibles, ce résultat étant provsoire. Les résultats définitifs seront annoncés début janvier.

Qui étaient les sélectionnés ? 

Parmi les 28 finalistes, on trouvait le grand canyon (Etats-Unis), la grande barrière de corail (Australie), la baie d’Halong (Vietnam), la Forêt Noire (Allemagne) ou encore les Îles des Maldives. La liste complète est à retrouver sur le site officiel du concours.

Une candidature se détachait particulièrement, en raison de sa forte portée symbolique : la mer Morte. Fait exceptionnel, le projet était porté par Israéliens, Palestiniens et Jordaniens. Elle n'a malgré tout pas été retenue.

Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, avait pourtant appelé ses concitoyens à voter, affirmant qu’une victoire "permettrait de faire de ce lieu magique l’un des points touristiques les plus attrayants de la planète", rapporte France Info. Attirer plus de touristes autour de la mer Morte n'est pas le seul objectif. Israéliens, Palestiniens et Jordaniens espéraient faire en sorte que ce lac d'eau salée, menacé d'assèchement, ne disparaisse pas de la Terre.

Comment les participants ont-ils voté ? 

Par téléphone, ou sur le site web du concours. Tout le monde pouvait voter jusqu'à vendredi midi, heure de Paris.

L'initiative, très médiatisée, n'a pas séduit tout le monde. Certains ont dénoncé la nature même du vote, ouvert depuis 2009 et uniquement organisé en ligne par une société commerciale, souligne 20minutes.fr, qui rappelle que l’Unesco a refusé de s’associer à une telle opération, l’institution onusienne considérant qu’il n’y aurait aucune retombée durable sur la préservation des sites concernés.