: Vidéo "Non, le régime syrien ne peut en aucun cas être un partenaire", martèle Manuel Valls
"La coopération antiterroriste ne peut être ni envisageable ni utile avec ce régime qui lui-même recourt à la terreur", a ajouté le Premier ministre devant les députés.
Manuel Valls a estimé mercredi 25 novembre, devant l'Assemblée nationale, que le régime syrien de Bachar Al-Assad ne pouvait "en aucun cas être un partenaire" contre le groupe Etat islamique. Le Premier ministre était venu défendre la prolongation des frappes en Syrie devant les députés.
"Non, le régime syrien ne peut en aucun cas être un partenaire, non la coopération antiterroriste ne peut être ni envisageable ni utile avec ce régime qui lui-même recourt à la terreur", a déclaré le Premier ministre.
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Faire du régime syrien un partenaire "n'est pas envisageable aujourd'hui, comme cela ne l'était pas en mars 2012", a-t-il poursuivi, répétant à trois reprises "en mars 2012", en marquant des pauses pour rappeler qu'à cette époque, Nicolas Sarkozy était président de la République. "En mars 2012, quand la France a pris la juste décision de rompre les relations avec la Syrie au lendemain des massacres de Deraa et de Homs", a complété Manuel Valls.
Plus de 300 frappes depuis le début de l'engagement français
Le nombre de frappes françaises menées depuis le début de l'engagement des avions de combat français contre l'organisation Etat islamique en Irak puis en Syrie a dépassé les 300 avec les raids menés ces derniers jours, a ajouté Manuel Valls.
"Il n'y a pas d'alternative : nous devons anéantir Daech", a déclaré le chef du gouvernement.
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