Cet article date de plus de neuf ans.

Vidéo Des démineurs du Kurdistan irakien livrent les secrets des ceintures d’explosifs de l'Etat islamique

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
L'arsenal du groupe Etat islamique et ses ceintures pour bombes humaines
L'arsenal du groupe Etat islamique et ses ceintures pour bombes humaines L'arsenal du groupe Etat islamique et ses ceintures pour bombes humaines (NICOLAS BERTRAND / "ENVOYE SPECIAL" / FRANCE 2)
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions

Une équipe d''Envoyé spécial" a pu étudier le matériel utilisé par les jihadistes pour commettre leurs attentats.

Au Kurdistan irakien, les peshmergas combattent au quotidien pour reprendre des villages aux combattants du groupe Etat islamique. Dans ces zones de guerre, les soldats découvrent souvent l'arsenal utilisé par les jihadistes et abandonné sur place. Une équipe d''Envoyé spécial' de France 2 a pu visiter l'école des démineurs des peshmergas. Bombes artisanales, mines, mortiers et roquettes y sont étudiés, disséqués et analysés.

"C’est comme un musée de l’arsenal de Daech [acronyme arabe désignant l'Etat islamique]," commente un colonel qui accompagne les journalistes. Dans ce "musée de la guerre", des ceintures d’explosifs similaires à celles utilisées lors des attaques meurtrières de Paris sont aussi présentes

"Les instructeurs français étaient très intéressés"

"Voilà, je vais vous montrer les dernières versions de ce que fait Daech, lance le colonel kurde. Avec ces ceintures, tout est cousu de manière pratiquement invisible. C’est rempli d’éclats pour couper et tuer et il y a deux systèmes de mise à feu différents. Après, je ne peux pas vous en dire plus, car ce sont des informations qui ne doivent pas être publiées, mais ce que je peux vous dire, c’est que les instructeurs français étaient très intéressés quand ils les ont vus et qu’ils sont repartis avec plusieurs exemplaires." 

Les militaires français sont présents au Kurdistan en tant qu'instructeurs, mais ils en profitent aussi pour collecter des renseignements auprès de ces combattants confrontés au quotidien au groupe Etat islamique.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.