Cet article date de plus de sept ans.

Document France 2 Un Français au cœur des combats contre l'Etat islamique à Raqqa, en Syrie

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 4min
Raqqa : un Français au cœur des combats
Raqqa : un Français au cœur des combats Raqqa : un Français au cœur des combats (FRANCE 2)
Article rédigé par France 2
France Télévisions
France 2

Volontaire dans une milice anti-Daech, Thomas, jeune Nantais de 24 ans, se bat contre les jihadistes à Raqqa.

Dans le champ de ruines qu'est devenue Raqqa, Thomas a choisi de se battre en première ligne contre les jihadistes. A 24 ans, ce Nantais s'est engagé pour libérer la ville de l'emprise du groupe Etat islamique. Il combat dans une milice des forces démocratiques syriennes avec l'objectif d'infiltrer les lignes ennemies. Les combats sont âpres, mais Thomas a choisi d'y prendre part en connaissance de cause : "Si jamais je dois tirer, si jamais je dois utiliser mon arme, c'est pour protéger des vies, pour protéger mes camarades ou moi-même."

Je n'ai aucune fierté à tuer des gens, à tuer des extrémistes.

Thomas

France 2

Une solde de 250 euros par mois

Le Français affirme avoir servi un an dans la Légion étrangère, mais l'information est démentie par les autorités militaires. Ces dernières assurent que le jeune homme a échoué au test d'entrée à deux reprises. Thomas a bénéficié d'une courte formation militaire au Kurdistan avant de rejoindre la ligne de front. Pour se battre, il touche une solde de 250 euros par mois, mais il affirme qu'il reverse la somme aux habitants démunis de Raqqa.

Thomas a menti à sa famille en partant. Il a indiqué qu'il partait pour un tour du monde. Sans diplôme, en France, il vivait de petits boulots et a choisi de partir pour se rendre utile malgré les risques : "Chaque personne ici est prête à mourir pour défendre la vie des civils (...) Je n'ai pas peur de mourir, de m'exposer." Il y a quelques jours, un Français, qui combattait comme Thomas contre l'Etat islamique, est mort sur la ligne de front à Raqqa.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.