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Vidéo Macron sur le Libanais Hariri : "Nous allons accueillir à Paris le Premier ministre d'un pays ami de la France"

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min - vidéo : 1min
Macron sur l'Iran et le Liban
Macron sur l'Iran et le Liban Macron sur l'Iran et le Liban (FRANCEINFO)
Article rédigé par franceinfo avec AFP et Reuters
France Télévisions

Emmanuel Macron répondait aux questions des journalistes après une réunion européenne sur les priorités sociales à Göteborg (Suède), vendredi. Le Premier ministre libanais démissionnaire Saad Hariri est attendu à Paris samedi.

Alors que l'Iran a vertement critiqué l'attitude de Paris dans l'affaire Hariri, Emmanuel Macron tente de désamorcer la situation. Le président de la République a commenté les déclarations de Téhéran au sujet de la venue du Premier ministre libanais, Saad Hariri, à Paris. "La réaction iranienne méconnaît la position française, qui a refusé justement tout excès", a déclaré le président de la République lors d'une conférence de presse à Göteborg (Suède), vendredi 17 novembre. Le Premier ministre libanais doit atterrir à Paris samedi 18 novembre.

La venue de Saad Hariri à Paris, après sa longue étape en Arabie saoudite (où il a annoncé sa démission), crée un différend avec l'Iran. Le ministère iranien des Affaires étrangères a accusé la France de "partialité", affirmant que son approche aggravait les crises au Moyen-Orient. "Je pense que tout le monde a intérêt à garder beaucoup de calme et à chercher essentiellement la paix", a insisté Emmanuel Macron en marge d'une réunion européenne sur les priorités sociales.

Une "invitation amicale"

Le chef de l'Etat a donné des précisions sur l'arrivée de Saad Hariri à Paris : "L'invitation faite au Premier ministre Hariri est une invitation amicale, pour à la fois discuter avec lui et accueillir à Paris le Premier ministre d'un pays ami de la France." Il accueillera Saad Hariri samedi à 12h15 "avec les honneurs qui sont dus à un Premier ministre, certes démissionnaire, mais dont la démission n'est pas reconnue dans son pays encore puisqu'il ne s'y est pas rendu". "Je l'accueillerai en tant que Premier ministre", a répété le président de la République.

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