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Le Liban fait une pause dans son offensive contre l'Etat islamique pour négocier des otages

 En 2014, les hommes de l'EI avaient envahi la ville frontalière de Aarsal et capturé 30 soldats et policiers libanais.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Des soldats libanais en faction à Ras Baalbek, à la frontière syrienne, lors d'une opération contre l'Etat islamique, le 17 août 2017. (STRINGER / AFP)

L'arrêt unilatéral des hostilités est entré en vigueur au petit matin. L'armée libanaise a annoncé, dimanche 27 août, une pause dans son offensive contre le groupe jihadiste Etat islamique dans une région montagneuse frontalière avec la Syrie. Objectif : négocier la libération de soldats retenus en otages depuis 2014.

L'armée libanaise avait lancé le 19 août son offensive et annoncé mardi avoir pris le contrôle de la plus grande partie du territoire tenu par les jihadistes. Quatre soldats libanais ont été tués par des mines depuis le début de la campagne.

30 soldats et policiers libanais capturés

Selon l'armée, quelque 600 combattants de l'EI étaient présents dans le secteur où ils ont représenté longtemps une menace pour la sécurité du pays. En 2014, ils avaient envahi la ville frontalière de Aarsal et capturé 30 soldats et policiers libanais.

Quatre ont été exécutés par leurs ravisseurs et un cinquième est mort de ses blessures. Seize ont été libérés dans un échange de prisonniers en décembre 2015 mais neuf soldats sont encore aux mains de leurs ravisseurs qui appartiennent à l'EI.

Le Hezbollah libanais, qui mène parallèlement une offensive pour déloger l'EI du côté syrien de la frontière, a lui aussi annoncé dimanche une pause dans les combats. Selon le média de guerre du Hezbollah, cette pause intervient "dans le cadre d'un accord global pour mettre fin à la bataille contre Daech dans la région de l'ouest du Qalamoun".

L'armée libanaise assure qu'il n'y a aucune coordination avec le mouvement chiite, qui combat les rebelles en Syrie aux côtés du régime de Bachar al-Assad.

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