Guerre au Proche-Orient : des frappes israéliennes sur le Liban font au moins 492 morts, dont 35 enfants
C'est le plus lourd bilan au Liban en près d'un an de violences. Le ministère de la Santé libanais a annoncé, lundi 23 septembre, que 492 personnes avaient été tuées dans des frappes intensives israéliennes ayant visé le sud du pays. Au milieu de ce lourd bilan figurent 35 enfants, précisent les autorités locales. Le Premier ministre libanais, Najib Mikati, a dénoncé "un plan de destruction" de son pays. Les hôpitaux ont été mis en alerte dans le Sud et l'Est pour faire face à l'afflux de blessés, tandis que les écoles ont fermé pour deux jours dans plusieurs régions.
L'armée israélienne a affirmé avoir effectué près de 1 100 frappes en l'espace de 24 heures, visant officiellement des sites présumés du Hezbollah. "Nous élargissons l'étendue de nos frappes contre le Hezbollah", a-t-elle ensuite prévenu, avant de mener, en début de soirée, de nouvelles frappes aériennes "de grande envergure" sur la plaine de la Békaa, dans l'est du Liban. Pour la première fois, Israël avait conseillé à la population de "s'éloigner des cibles" du Hezbollah dans le sud et l'est du Liban, ajoutant que les frappes visant le mouvement islamiste allaient devenir "plus importantes et plus précises".
Le Hezbollah a annoncé, lundi, avoir lancé des roquettes sur trois cibles dans le nord d'Israël. "En réponse aux attaques de l'ennemi israélien qui ont visé les régions du sud et de la Békaa", le groupe libanais a précisé avoir "bombardé deux positions militaires israéliennes ainsi que les complexes de l'industrie militaire Rafael". De son côté, le mouvement islamiste palestinien Hamas a dénoncé une "agression barbare à grande échelle" qui constitue, selon lui, "un crime de guerre".
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