Beyrouth : une reconstruction difficile, faute de moyens
Près d'un mois après la terrible explosion qui a dévasté la capitale Beyrouth, le pays peine à assurer la reconstruction. En raison de la crise économique, le Liban manque de moyens.
La crise économique empêche la réouverture du restaurant de Makram Rabbath, à Beyrouth (Liban). En quatre semaines, il n'a pu mener que des petites opérations, car comme tous les habitants, son argent est bloqué sur son compte par la banque. Impossible donc de payer les travaux, qui représentent un coût de 50 000 dollars. Des restrictions toujours plus sévères s'imposent dans l'un des pays les plus endettés de la planète. Le prix d'une mauvaise gestion selon les observateurs du monde entier.
"On nous a volé notre argent"
Malgré les manifestations, les banques, au bord de la faillite, ne distribuent l'argent qu'au compte-gouttes. Pourtant, après l'explosion, les Libanais en ont plus que jamais besoin. "On nous a volé notre argent", peste une habitante de la capitale. La crise économique et financière freine la reconstruction de Beyrouth, qui aggrave elle-même la situation. C'est un cercle vicieux dans lequel s'enfonce le Liban, où plus de la moitié de la population vit désormais sous le seuil de pauvreté.
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