Beyrouth : les hôpitaux de la ville saturés
Certains blessés sont soignés dans la rue en attendant les trois hôpitaux de campagne, qui seront prêts jeudi 6 août. Le pays lance un appel aux dons face au manque de moyens.
Toute la nuit, les blessés ont afflué par dizaines à l'hôpital de Beyrouth (Liban). Sur les brancards, la plupart des personnes sont à peine conscientes. Certaines, le visage en sang, sont maintenues par le personnel soignant. Devant les urgences, sur les trottoirs, tous ont le même regard : vide et sidéré. "Pendant trois minutes, je ne comprenais rien, je saignais de la tête", explique un Libanais. "J'ai voulu me cacher, je suis tombée, je ne comprenais pas, il y avait plein de verre partout sur nos têtes", explique une habitante de la capitale. Certains attendent leurs proches qui se trouvent en salle d'opération.
Un jour de deuil national décrété
Les soignants, eux, sont débordés par l'afflux de patients. Les blessures causées par le verre nécessitent des soins très lourds. Face à cette catastrophe, les établissements manquent de personnel, de sang et de matériel. Un jour de deuil national a été décrété. La journaliste Chloé Domat, en direct depuis le Liban, explique : "Le Liban cherche des responsables, les autorités ont annoncé qu'elles allaient ouvrir une enquête pour trouver les causes de cette explosion. Les Libanais sont à bout."
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