L'ancien PDG de l'alliance Renault-Nissan, Carlos Ghosn, "est français, C'est son pays. C'est le pays des droits de l'homme, de la liberté. Connaissant Carlos Ghosn, c'est quelqu'un pour qui la dignité prime. Il ne souhaite pas que son honneur ou sa dignité soit noircie. Il ferait tout pour blanchir sa page et pour dire à voix haute : 'je suis qui je suis et je réponds à tout et j'ai réponse à tout'. Je pense qu'il ira faire face à la justice française", explique Ricardo Karam, son ami présentateur à la télévision, dans un entretien exclusif avec des journalistes de France Télévisions mardi 7 janvier.Avant l'ami, l'avocat de Carlos GhosnLundi, c'est un des avocats de Carlos Ghosn, François Zimeray, qui avait dénoncé une justice japonaise qui ne respecte pas les droits de l'Homme. "Il faut bien comprendre que Carlos Ghosn, au Japon, avait moins de droits que n'en aurait un terroriste mis en examen en France. Dans notre pays, si vous êtes mis en examen, vous avez le droit à un avocat, à consulter votre dossier. Vous pouvez vous défendre et recevoir des visites de la famille. Tous ces droits fondamentaux lui ont été niés dès le premier jour", avait-il affirmé aux journalistes de France Télévisions.