Yémen : les Etats-Unis et le Royaume-Uni frappent des dizaines de cibles des rebelles houthis

Ces frappes constituent une réponse "aux attaques continues des houthis contre le trafic maritime international et commercial ainsi que les navires de guerre transitant par la mer Rouge".
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Un avion britannique décolle pour aller frapper des frappes au Yémen, le 3 février 2024. (JAKE GREEN / MOD / AFP)

Les Etats-Unis et le Royaume-Uni ont annoncé avoir bombardé des dizaines de cibles au Yémen samedi 4 février, en réponse aux attaques répétées menées par les rebelles houthis soutenus par l'Iran contre des navires.

Ces raids aériens au Yémen interviennent au lendemain d'une série de frappes américaines contre des forces d'élite iraniennes et des groupes armés pro-iraniens en Syrie et en Irak, en représailles après la mort de trois soldats américains en Jordanie le 28 janvier.

C'est la troisième opération conjointe des Etats-Unis et du Royaume-Uni à l'encontre des houthis, et les forces américaines avaient aussi mené seules des raids aériens contre les rebelles, qui ont malgré tout continué leurs attaques.

Le détail des cibles

Les frappes de samedi ont visé 36 cibles des rebelles "dans 13 lieux au Yémen en réponse aux attaques continues des houthis contre le trafic maritime international et commercial ainsi que les navires de guerre transitant par la mer Rouge", détaille un communiqué conjoint des Etats-Unis, du Royaume-Uni et d'autres pays ayant apporté leur soutien à l'opération.

L'attaque a visé "des arsenaux profondément enterrés, des systèmes et lanceurs de missiles, des systèmes de défense antiaérienne et des radars des houthis". Le secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin, a déclaré que ces frappes "visent à perturber et à dégrader davantage les capacités de la milice des houthis, soutenue par l'Iran, à mener ses attaques imprudentes et déstabilisatrices".  

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.