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Le nouveau président iranien, Hassan Rohani, appelle au dialogue

Le nouvel homme fort de l'Iran a prêté serment, dimanche, devant le Parlement iranien. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Hassan Rohani, le nouveau président iranien, donne une conférence de presse à Téhéran (Iran), le 17 juin 2013 après son élection.  (MAJID HAGDOST / FARS NEWS / REUTERS)

Le dialogue, et non les sanctions. C'est ce qu'a réclamé le nouveau président iranien, Hassan Rohani, aux pays occidentaux lors de sa prestation de serment, dimanche 4 août devant le Parlement iranien. Le septième président de la République islamique d'Iran, un religieux modéré âgé de 64 ans et élu en juin, en a profité pour présenter son gouvernement de technocrates, qui devront redresser l'économie et rétablir de bonnes relations avec l'Occident.

"On ne peut pas faire céder le peuple iranien [sur ses droits nucléaires] par les sanctions et les menaces de guerre", a déclaré Hassan Rohani lors de son discours devant le Parlement. Il a aussi déploré les sanctions "injustes" imposées par les Occidentaux en raison du programme nucléaire controversé de Téhéran. "La seule solution pour parler avec l'Iran est le dialogue sur un pied d'égalité. (...) Si vous voulez une réponse appropriée, n'utilisez pas le langage des sanctions mais plutôt celui du respect", a-t-il encore insisté.

Des réactions contrastées

"Je déclare clairement que nous n'avons jamais cherché la guerre avec le monde", a encore indiqué Hassan Rohani, qui se voulait rassurant. Le nouveau président iranien s'est ainsi adressé aux monarchies arabes du Golfe qui accusent Téhéran de s'ingérer dans leurs affaires internes. L'Iran "cherche la paix et la stabilité dans la région" et s'oppose à "tout changement de régime politique ou de frontières par la force ou par les interventions étrangères", a déclaré le nouvel homme fort de l'Iran.

Parmi les principales réactions à cette prestation de serment, les Etats-Unis ont affirmé qu'ils seraient "un partenaire faisant preuve de bonne volonté" dans le dossier nucléaire, si le nouveau gouvernement iranien "choisit de s'engager de manière substantielle et sérieuse à respecter ses obligations internationales". De son côté, le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, a accusé Hassan Rohani de partager l'objectif du régime iranien qui est, selon lui, la "destruction" de l'Etat hébreu.

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