Cet article date de plus de treize ans.

La répression en Syrie a fait au moins 4 000 morts

Le bilan humain publié jeudi par l'ONU s'alourdit. Le régime de Bachar Al-Assad reste inflexible malgré des sanctions économiques de plus en plus lourdes. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Capture d'écran d'une vidéo montrant les funérailles d'une victime de la répression du régime syrien, à Tal Kalakh, dans la province de Homs, le 20 novembre 2011. (YOUTUBE / AFP)

La répression de la contestation en Syrie a fait au moins 4 000 morts depuis son commencement mi-mars. C'est le dernier bilan, publié jeudi 1er décembre par la Haute Commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, Navi Pillay. "Selon les informations qui nous parviennent, c'est beaucoup plus que cela", a-t-elle signalé lors d'une conférence à la veille d'une session spéciale du Conseil des droits de l'homme de l'ONU sur la situation dans le pays. 

Cette annonce intervient alors que l'Union européenne (UE) a renforcé ses sanctions économiques à l'égard du régime de Bachar Al-Assad. Secteurs ciblés : la finance, le pétrole, et le gaz notamment. Dans le cadre de ce dixième train de sanctions, l'UE a décidé d'ajouter onze nouvelles sociétés et douze personnes à ses listes de gels d'avoirs et d'interdictions de visa.

De plus en plus isolé

De leur côté, les Etats-Unis ont aussi annoncé de nouvelles sanctions, qui visent cette fois-ci un oncle du président syrien Bachar Al-Assad et un général, ainsi que deux entités appartenant au gouvernement syrien : la banque immobilière Real Estate Bank, deuxième établissement du pays, et la société de travaux publics Military Housing Establishment.

Pas de quoi faire fléchir, pour l'instant, le régime syrien, qui semble inébranlable malgré ces sanctions. Et de plus en plus isolé. En réaction aux mesures européennes, la Syrie a suspendu jeudi sa participation à l'Union pour la Méditerranée. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.