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L'ex-otage du Hamas Gilad Shalit devient chroniqueur sportif

Le jeune Franco-Israélien, libéré en octobre 2011 après cinq ans de captivité à Gaza, couvre le basket pour le quotidien israélien "Yedioth Ahronoth". Il a assisté à la victoire de Miami jeudi soir aux Etats-Unis en finale de la NBA.

Article rédigé par franceinfo
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Gilad Shalit assiste à un match de basket entre le Maccabi Tel-Aviv et le Barcelona Regal, le 26 janvier 2012 à Tel-Aviv (Israël). (JACK GUEZ / AFP)

Miami a remporté la finale de la NBA, jeudi 21 juin. Ce match de basket devait avoir une saveur toute particulière pour un homme : Gilad Shalit. Le jeune Franco-Israélien, libéré le 18 octobre 2011 après cinq ans de captivité à Gaza, est devenu chroniqueur sportif pour le quotidien Yedioth Ahronoth. L'ancien soldat de Tsahal trouve là son premier emploi civil depuis qu’il a été libéré par le Hamas en échange de plus d'un millier de prisonniers palestiniens en Israël.

Passionné de sport et fan du Maccabi Tel-Aviv, Gilad Shalit chronique désormais les compétitions de basket. Il s'est donc envolé pour les Etats-Unis où il a couvert la finale de la NBA. Un journaliste du site AOL SportingNews l'a croisé la veille du match, un seau de pop-corn dans les mains. Les deux hommes ont discuté.

Le sport, une échappatoire pendant sa détention 

Gilad Shalit parle un anglais hésitant, mais suffisant pour dire qu'il n'apprécie pas beaucoup l'attention qu'on porte à sa nouvelle vocation de journaliste. "C'est quelque chose de différent, reconnaît-il. Il faut que je m'y fasse." L'apprenti rédacteur aura l'occasion de s'y habituer lors des finales de l’Euroligue et du championnat israélien de basket.

La conversation dérive du sport aux années de captivité de l'ancien otage aux mains des islamistes palestiniens. "Nous pouvions parler de sport. C'était un pont entre nous, quelque chose que nous avions en commun." 

Dans sa première chronique, rapporte le journaliste américain, Gilad Shalit expliquait que pendant sa détention, il avait tiré beaucoup d'énergie de ses activités physiques. Le sport lui permettait d'échapper un temps à la réalité de sa vie d'otage. Gilad Shalit a rédigé cet article avec l'aide d'un journaliste israélien qui écrit : "Doucement mais sûrement, Gilad revient à la vie."

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