Mobilisation propalestinienne : des dizaines de manifestants se sont rassemblés à la Sorbonne avant d'être évacués par les forces de l'ordre

Après Sciences Po, la mobilisation étudiante en France a gagné lundi la prestigieuse université parisienne, restée fermée tout l'après-midi.
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Des étudiants mobilisés pour la cause palestinienne aux abords de l'université de la Sorbonne, à Paris, le 29 avril 2024. (GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP)

Quelques jours après une mobilisation pro-Gaza sous tension à Sciences Po Paris, les forces de l'ordre ont pénétré dans la Sorbonne, lundi 29 avril, pour évacuer des militants propalestiniens qui avaient installé des tentes à l'intérieur des bâtiments universitaires. "Nous étions une cinquantaine de personnes quand les forces de l'ordre sont arrivées en courant à l'intérieur de la cour. L'évacuation a été assez brutale avec une dizaine de personnes traînées au sol. Il n'y a pas eu d'interpellations", a déclaré à l'AFP Rémi, 20 ans, étudiant en troisième année d'histoire et de géographie, qui faisait partie des manifestants délogés.

La préfecture de police a évoqué une "opération, qui a duré seulement quelques minutes" et "s'est faite dans le calme, sans incident". Le Premier ministre, Gabriel Attal, a "demandé que la Sorbonne soit évacuée rapidement", comme "il l'avait demandé pour Sciences Po vendredi, a fait savoir son entourage à franceinfo. Il suit la situation de près, il est en lien avec la préfecture de police."

L'université fermée lundi après-midi

L'université Paris 1-Panthéon Sorbonne avait précisé en début d'après-midi à l'AFP que l'établissement resterait fermé jusqu'à la fin de la journée "sur décision du rectorat". "Les amphithéâtres ont été évacués vers midi", avait fait savoir le rectorat de Paris. Une cinquantaine de tentes ont pu être installées dans la cour d'honneur et dans le hall, a constaté le journaliste de franceinfo présent sur place.

"On est là à l'appel des étudiants [des universités américaines] de Harvard, Columbia", a commenté au début de l'action Lorélia Fréjo, étudiante à Paris 1 et militante de l'organisation étudiante Le Poing levé. "Après les actions à Sciences Po, on est là pour que ça continue". Les députés La France insoumise Louis Boyard, Thomas Portes et Rodrigo Arenas étaient également présents sur place en début d'après-midi.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.