Liban, Yémen... Ces autres "fronts" militaires contre Israël qui font craindre un embrasement de la région

En parallèle à la guerre contre le Hamas, l'armée israélienne surveille plusieurs autres foyers de tension à ses frontières. Des roquettes ont été lancées ces derniers jours depuis le Liban et le Yémen, faisant craindre un embrasement dans la région.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Un char israélien patrouille près de Kiryat Shmona, situé à quelques kilomètres de la frontière avec le Liban, le 30 octobre 2023. (FADEL SENNA / AFP)

La guerre d'Israel contre le Hamas, dans la bande de Gaza, se poursuit au sol. Des combats ont eu lieu dans les quartiers urbains de l'agglomération de Gaza-ville, indiquait jeudi 2 novembre dans l'après-midi le chef d'État-major des armées israéliennes, le général Halevi. Mais trois autres "fronts" militaires contre Israël et ses alliés ont été allumés, qui menacent de dégénérer en autant de guerres ouvertes dans la région.

Le front aérien sur le sud d'Israël suscite en premier lieu des craintes. Les Houthis du Yémen ont, depuis une dizaine de jours, lancé des drones de combat, des missiles de croisières et des missiles longue portée visant la ville israélienne d'Eilat, sur le golfe d'Aqaba. Tous ces projectiles ont été interceptés. Deux autres fronts "indirects" sont ouverts depuis la Syrie ou l'Irak, où les bases américaines installées dans la région ont été visées. Des obus de mortiers et des drones-kamikazes ont détoné, faisant une trentaine de blessés légers côté américain.

L'Iran à la manœuvre

Le front le plus lourd, et qui suscite le plus d'inquiétudes, est à la frontière libanaise. Le Hezbollah et les milices palestiniennes bombardent à la roquette le nord d'Israël, avec une douzaine de roquettes tirées jeudi sur la ville de Kiriyat Shmona, faisant deux blessés. Une attaque revendiquée par le mouvement libanais a visé une installation militaire israélienne jeudi, et une autre mercredi, comme pratiquement tous les jours depuis trois semaines. "La guerre au Liban plongerait une partie du Moyen-Orient dans un gouffre, dans un abîme dont on aurait du mal collectivement à se relever", a prévenu le ministre de la Défense Sébastien Lecornu, jeudi sur franceinfo

L'Iran est clairement à la manœuvre derrière ces attaques. Les missiles des Houthis sont iraniens et les brigades qui attaquent en Syrie ou en Irak ont été montées par l'Iran. Quant au Hezbollah, il est le principal allié militaire de l'Iran dans la région.

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