"La justice française a son mot à dire dans ce qui s'est passé le 7 octobre", affirme Me Sacha Ghozlan, avocat au barreau de Paris

Quatre otages enlevés par le Hamas le 7 octobre sur le site du festival de musique électronique Nova ont été libérés samedi.
Article rédigé par franceinfo
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À Tel Aviv, le 21 novembre 2023, les portraits des otages israéliens détenus à Gaza depuis l'attaque du 7 octobre par des militants du Hamas. (AHMAD GHARABLI / AFP)

"La justice française a son mot à dire dans ce qui s'est passé le 7 octobre", affirme sur franceinfo dimanche 9 juin Me Sacha Ghozlan, avocat au barreau de Paris et cofondateur de l’Association des avocats de familles de victimes du 7 octobre.

"Pourquoi ? Parce qu'il y a des victimes françaises. Le Code pénal est extrêmement clair, lorsque des crimes sont commis à l'étranger, même par des étrangers, mais à l'encontre de citoyens français, la Justice française est compétente et peut s'en saisir." Une enquête préliminaire est par ailleurs déjà en cours au Parquet national antiterroriste à la suite de plaintes déposées à Paris.

"La Justice française recueille des éléments de preuves, des témoignages, il y a plus de 70 000 vidéos des crimes du 7 octobre, tout ça est analysé", confirme l'avocat. Il sait que "ça prendra du temps", mais il reste confiant : "On est dans un temps judiciaire qui est extrêmement long, mais nous l'espérons, un jour, [voir] un grand procès à Paris pour les auteurs de ces crimes du 7 octobre."

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