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Guerre entre Israël et le Hamas : la trêve vole en éclats à Gaza avec une reprise immédiate des combats

Israël accuse la mouvement islamiste d'avoir violé l'accord et tiré des roquettes avant l'expiration de l'accord. Tsahal a annoncé des "attaques militaires dures".
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Un panache de fumée après une frappe israélienne dans la bande de Gaza, le 1er décembre 2023 à la frontière. (JOHN MACDOUGALL / AFP)

La trêve a volé en éclats à Gaza. L'armée israélienne a repris les raids aériens et les tirs d'artillerie dans l'enclave palestinienne, vendredi 1er décembre, tandis que le Hamas recommence à tirer des roquettes vers Israël. D'intenses tractations se sont poursuivies pendant la nuit, afin de reconduire une nouvelle fois la trêve en vigueur entre l'état hébreu et le mouvement islamiste. Celle-ci a finalement expiré à 7 heures (6 heure à Paris), sans être étendue.

L'armée israélienne avait déclaré, tôt dans la matinée, que son système de défense antiaérien avait intercepté "un tir depuis la bande de Gaza". Dans la foulée, des témoins ont fait part à l'AFP de vols d'avions militaires et de drones dans les zones nord-ouest de la ville de Gaza. Le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a ensuite accusé le mouvement islamiste d'avoir "violé l'accord" et "tiré des roquettes".

Négociations en cours malgré les combats

L'armée israélienne a envoyé des messages sur les téléphones des habitants de certains quartiers de la ville de Gaza, ainsi que des villages bordant la frontière avec Israël dans le Sud, les exhortant à "partir immédiatement" car elle allait mener "des attaques militaires dures". Dès les premières explosions, alors que le gouvernement du Hamas annonçait au moins six Palestiniens tués dans une frappe aérienne à Rafah, des milliers d'habitants du petit territoire palestinien ont repris la route des hôpitaux et des écoles devenus camp de fortune pour les déplacés, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Signe d'une situation toujours fragile, le Hamas avait revendiqué la veille une attaque meurtrière à Jérusalem, qui a coûté la vie à quatre Israéliens. Le mouvement palestinien s'était néanmoins dit prêt à prolonger la trêve dans la bande de Gaza, après un appel du secrétaire d'Etat américain Antony Blinken à poursuivre la pause des combats, à quelques heures de son expiration.

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