Guerre entre Israël et le Hamas : ce qu'il faut retenir de la journée du mardi 31 octobre

Le Hamas affirme qu'un bombardement israélien a tué au moins 50 personnes dans le camp de réfugiés de Jabaliya.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Des habitants se réunissent après le bombardement du camp de réfugiés de Jabaliya par Israël, dans la bande de Gaza, le 31 octobre 2023. (ANADOLU / AFP)

La guerre entre Israël et le Hamas en est à son 25e jour, mardi 31 octobre. Depuis l'attaque terroriste sans précédent du mouvement islamiste le 7 octobre sur le sol israélien, l'Etat hébreu bombarde désormais sans relâche la bande de Gaza. Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, s'est dit "profondément inquiet", mettant en garde contre le risque d'une "dangereuse escalade au-delà de Gaza". Voici ce qu'il faut retenir de la journée.

Le Hamas fait état d'au moins 50 morts après un bombardement israélien

Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas a affirmé mardi qu'au moins 50 personnes avaient été tuées dans un bombardement israélien dans un camp de réfugiés du nord de la bande de Gaza. Aucune autre source n'a été en mesure de confirmer ce bilan. Le bombardement a détruit "au moins 20 bâtiments", dans le camp de Jabaliya, selon le mouvement islamiste.

L'armée israélienne a elle-même confirmé cette attaque, ajoutant avoir tué un commandant du Hamas. "Son élimination a eu lieu dans le cadre d'une vaste opération de lutte contre les terroristes et les infrastructures terroristes appartenant au bataillon central de Jabaliya, qui avait pris le contrôle de bâtiments civils dans la bande de Gaza", a dit l'armée.

Côté israélien, deux soldats sont morts dans la bande de Gaza, a assuré l'armée. Cette dernière avait fait état un peu plus tôt dans la journée de "combats féroces" avec le Hamas, alors qu'elle poursuit son avancée dans l'enclave palestinienne.

Le Quai d'Orsay annonce la mort de deux enfants français dans la bande de Gaza

Deux enfants de nationalité française sont morts dans le nord de la bande de Gaza, a annoncé mardi le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué. Paris éprouve des difficultés à entrer en contact avec leur mère, qui "aurait elle-même été blessée, de même que son troisième enfant"

"Nous demandons instamment à nouveau à ce que les ressortissants étrangers et notamment nos compatriotes puissent sortir de Gaza (...) La France réitère son appel urgent à une trêve humanitaire afin que l’aide humanitaire puisse parvenir à ceux qui en ont besoin", écrit le Quai d'Orsay. Le communiqué ne dit pas quand, ni dans quelles circonstances ces décès ont eu lieu.

L'Egypte va accueillir des blessés palestiniens

Les autorités égyptiennes se préparent à accueillir mercredi au moins 81 blessés palestiniens depuis la bande de Gaza, a appris mardi franceinfo auprès de l'autorité du passage des frontières de Gaza, confirmant une information de l'AFP. 

"Des équipes médicales seront présentes demain [mercredi] au point de passage [de Rafah] pour examiner les cas venant de Gaza dès leur arrivée (...) et déterminer les hôpitaux vers lesquels ils seront envoyés", a déclaré à l'AFP un responsable médical de la ville égyptienne d'Al-Arich.

Le secrétaire général de l'ONU se dit "profondément inquiet"

Antonio Guterres a exprimé ses craintes, mardi, sur "l'intensification du conflit" entre Israël et le Hamas dans l'enclave palestinienne, mettant en garde contre le risque d'une "dangereuse escalade au-delà de Gaza". Le secrétaire général de l'ONU a également condamné la mort de "civils à Gaza" et a réitéré son appel à un cessez-le-feu humanitaire "immédiat".

Le chef de la diplomatie américaine va par ailleurs se rendre en Israël vendredi dans le cadre d'une nouvelle tournée au Proche-Orient, a annoncé mardi son porte-parole.  Antony Blinken y "rencontrera des responsables du gouvernement israélien et il fera d'autres étapes dans la région", a-t-il précisé à des journalistes. 

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