Guerre à Gaza : la ville de Rafah est menacée par la famine
Une soupe de fortune et un peu de pain. Un maigre repas pour les enfants et leurs parents qui ont fui les bombardements à Gaza. "Les petits demandent à manger toute la nuit. Toute la nuit, ils disent 'maman, grand-mère, nous avons faim'", déplore une mère de famille. Depuis la fermeture du terminal de Rafah, l'aide humanitaire n'arrive plus dans le camp. "Nous sommes certains qu'il y aura une famine à Rafah", assure un homme.
Plus de 110 000 personnes ont déjà fui la ville de Rafah
Devant l'urgence de la situation, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a appelé à un cessez-le-feu. "Une attaque terrestre massive à Rafah conduira à une catastrophe humanitaire colossale et mettrait un terme à nos efforts pour soutenir les populations", a-t-il déclaré. Par peur d'un assaut israélien de grande ampleur, plus de 110 000 personnes ont déjà fui la ville de Rafah, selon l'ONU.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.