Attaque du Hamas contre Israël : l'armée israélienne annonce des tirs sur la Syrie en riposte à des tirs préalables ayant ciblé le plateau du Golan

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Les drapeaux français et israélien côte à côte, le 9 octobre 2023, à Marseille. (CLEMENT MAHOUDEAU / AFP)
Il s'agit des premiers échanges de tirs entre la Syrie et Israël, depuis la nouvelle escalade de violence qui a débuté samedi. Ce direct est désormais terminé.

Ce qu'il faut savoir

Il s'agit des premiers échanges de tirs entre la Syrie et Israël, depuis la nouvelle escalade de violence qui a débuté samedi. Dans un court communiqué publié dans la soirée du mardi 10 octobre, l'armée israélienne annonce avoir tiré des obus sur la Syrie à partir du plateau du Golan en riposte à des "tirs" de projectiles sur ce territoire occupé par Israël depuis 1967. Des soldats "sont en train de répondre à l'artillerie et au mortier en direction de l'origine de ces tirs en Syrie", peut-on lire le compte Telegram de l'armée israélienne. Ce direct est désormais terminé.

La France toujours plus endeuillée. Selon le nouveau bilan donné par la cheffe de la diplomatie française, en début de soirée, huit ressortissants français ont été tués. Catherine Colonna, qui prévient que ce bilan risque de s'alourdir, a aussi annoncé que 20 autres étaient toujours portés disparus. Certains "ont très probablement été enlevés", dont "au moins un enfant et peut-être plusieurs". Par ailleurs, Paris annonce un "vol spécial" Air France "ce jeudi" pour rapatrier des Français. 

Plus de 1 000 Israéliens sont morts. Le général de brigade Dan Goldfus a avancé ce chiffre lors d'un point presse avec des journalistes, mardi après-midi. "Nous allons passer à l'offensive et attaquer le groupe terroriste Hamas et tout autre groupe présent à Gaza", a-t-il déclaré.

Près de 1 000 morts côté palestinien. D’après le ministère de la santé gazaoui, le bilan côté palestinien est désormais de 922 morts et "environ 4 650 blessés".

Joe Biden et Benjamin Nétanyahou se sont appelés. Lors d'un entretien téléphonique avec le président américain mardi soir, le Premier ministre israélien a déclaré que l'attaque du Hamas contre Israël était d'"une sauvagerie jamais vue depuis la Shoah". "Des centaines de massacres, des familles anéanties dans leur lit, dans leur maison, des femmes brutalement violées et assassinées, plus d'une centaine d'enlèvements (...), ils ont pris des dizaines d'enfants, les ont ligotés, brûlés et exécutés, ils ont décapité des soldats".

Une cinquantaine d'"actes antisémites" recensés en France depuis l'attaque de samedi. Chiffre donné par Gérald Darmanin dans l'émission "Quotidien". Parmi ces actes, certains sont "particulièrement graves", a précisé le ministre de l'Intérieur qui évoque "des gens qui vont devant des synagogues, nombreux, qui crient des menaces""mais aussi des slogans, des tags, des lettres de menaces".

Les députés ont observé une minute de silence à l'Assemblée nationale. La séance de questions au gouvernement s'est ouverte avec les mots de la présidente de l'Assemblée, Yaël Braun-Pivet. Cette dernière a fait part de son "horreur" et sa "sidération" après l'attaque du Hamas contre Israël. Elle a réaffirmé le "soutien inconditionnel" de la France à l'Etat hébreu.

Emmanuel Macron estime "vraisemblable" que des "aides" aient été apportées au Hamas. Le chef de l'Etat ajoute ne pas avoir de "trace de manière formelle" d'une "implication directe" de l'Iran, lors d'un sommet à Hambourg. Il dénonce par ailleurs "l'insupportable chantage" exercé par le Hamas qui a menacé d'exécuter des otages israéliens en réaction aux frappes qui se multiplient sur la bande de Gaza. 

"Environ 1 500 corps" de terroristes retrouvés en Israël. L'armée israélienne a annoncé mardi avoir recensé "environ 1 500 corps" de combattants du Hamas sur son territoire, depuis l'attaque lancée samedi par le mouvement islamiste palestinien. Jusque-là, Tsahal avait parlé d'un millier de combattants palestiniens infiltrés.

Paris défavorable à la suspension de l'aide à la Palestine. La France n'est "pas en faveur de la suspension de l'aide [européenne] qui bénéficie directement aux populations palestiniennes", a annoncé le ministère des Affaires étrangères. Paris l'a "fait savoir à la Commission européenne", qui avait annoncé lundi qu'elle lançait "un réexamen urgent de l'assistance de l'Union européenne à la Palestine".