67 morts dans des attentats à Bagdad et Mossoul
Alors que la crise entre sunnites et chiites s'aggrave, une série d'explosions a secoué la capitale irakienne jeudi, faisant au moins 67 morts.
Une série d'attentats à la bombe a frappé Bagdad jeudi 22 décembre, faisant au moins 60 morts, au moment où une crise politique paralyse les institutions et menace le fragile équilibre entre chiites, majoritaires dans le pays, et sunnites. Dans une attaque apparemment coordonnée, une dizaine de bombes ont explosé en pleine heure de pointe dans différents quartiers à travers la ville. Près de 200 personnées ont également été blessées, selon un dernier bilan.
Les sites visés ont été bouclés par les forces de l'ordre et des hélicoptères survolent ces zones, tandis que le renforcement des contrôles aux postes de sécurité rendent la circulation encore plus chaotique qu'à l'ordinaire dans la capitale irakienne.
Départ des troupes américaines
Au même moment, un point de contrôle tenu par l'armée à Mossoul (Nord) a été pris pour cible par balles. Au moins deux soldats ont trouvé la mort au cours de cette attaque. En outre, cinq membres d'une même famille ont été tués à Baqouba (centre), selon des responsables policiers et hospitaliers.
Ces attentats sont les premiers depuis le début de la crise politique qui menace la trêve entre les différentes forces du pays et font craindre un retour des violences confessionnelles, quelques jours après le départ des troupes américaines. Ce sont les plus meurtriers dans le pays depuis le 15 août, quand 74 personnes avaient été tuées et plus de 200 autres blessées dans une série d'attaques qui avait touché 17 villes.
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