Cet article date de plus de six ans.

Affaire Khashoggi : la France sanctionne 18 Saoudiens liés à l'assassinat du journaliste

Ils se verront interdire l'accès au territoire national ainsi qu'à l'ensemble de l'espace Schengen.

Article rédigé par franceinfo avec Reuters
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Un homme tient un portrait du journaliste Jamal Khashoggi devant le consulat d'Istanbul (Turquie), le 5 octobre 2018. (OSMAN ORSAL / REUTERS)

Paris tape du poing après l'assassinat de Jamal Khashoggi. La France a adopté, jeudi 22 novembre, des sanctions contre 18 ressortissants saoudiens accusés d'être impliqués dans l'assassinat du journaliste et opposant, tué au consulat d'Arabie saoudite à Istanbul début octobre. Ces derniers se verront interdire l'accès au territoire national ainsi qu'à l'ensemble de l'espace Schengen, a annoncé le Quai d'Orsay dans un communiqué. "Il s'agit de mesures conservatoires, susceptibles d'être revues ou étendues en fonction de l'avancée des investigations en cours", précise le ministère.

"La France demande que toute la lumière soit faite sur la manière dont un tel acte a pu être commis. Elle attend de la part des autorités saoudiennes une réponse transparente, circonstanciée et exhaustive", poursuit le ministère des Affaires étrangères. Par ailleurs, "la France étudie avec ses partenaires européens la possibilité d'un mécanisme de sanctions de nature transversale, permettant à l'Union européenne de prendre à l'avenir les mesures qui s'imposent en cas de violations graves des droits de l'homme"

Embargo allemand sur les ventes d'armes 

La décision française est similaire à celle prise par l'Allemagne lundi, qui a interdit de territoire dix-huit Saoudiens. Berlin avait auparavant imposé un embargo sur les ventes d'armes à l'Arabie saoudite, en attendant que soient éclaircies les circonstances du meurtre.

Donald Trump a déclaré, mardi, vouloir rester un "partenaire fiable" de l'Arabie saoudite, tout en admettant que son prince héritier Mohammed Ben Salmane, dit "MbS", pourrait avoir été au courant du projet d'assassinat contre l'opposant.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.