Le zoo de Gaza avait déjà peint des ânes en zèbres, celui de Khan Younès empaille maintenant ses pensionnaires morts de faim. Tigre, lionne, singe, porc-épic et flamant rose ont retrouvé leurs enclos... après être passés par la case taxidermie. Ces attractions empaillées coûtent beaucoup moins cher à entretenir que leurs congénères vivants : un avantage non négligeable dans cette enclave palestinienne surpeuplée et fréquemment sujette aux pénuries.