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Primaire américaine : début de convention agité chez les démocrates

Les démocrates ont affiché leurs divisions pour l'ouverture lundi de leur convention à Philadelphie. Les partisans de Bernie Sanders ont hué la candidate du parti, Hillary Clinton.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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  (Bernie Sanders et Michelle Obama ont pris la parole pour la première journée de la convention démocrate © AFP/Saul Loeb)

En ouverture lundi de la convention démocrate à Philadelphie, Bernie Sanders a apporté son soutien à son ancienne rivale Hillary Clinton. Elle "*doit devenir la prochaine présidente des

Etats-Unis ", a lancé le sénateur du Vermont. "Hillary Clinton fera une présidente remarquable et je suis fier de me tenir à ses côté* s."

Des huées pour Hillary Clinton

Mais visiblement, cela n'a pas plu à ses partisans. Ils ont refusé à grands cris de soutenir la candidate démocrate qui doit être investie cette semaine. A chaque fois que le nom de Hillary Clinton était prononcé, les pro-Sanders l'ont hué. Bernie Sanders avait pourtant appelé dans un email les délégués à plus de tenue. "Notre crédibilité en tant que mouvement sera discréditée par

des huées, les dos tournés, les sorties de la salle et autres démonstrations. C'est ce que veulent les médias. C'est ce que veut Donald Trump."

La tension était remontée d'un cran ce weekend avec la publication par Wikileaks de près de 20 000 messages échangés entre responsables démocrates. Ils étaient très critiques à l'égard de Bernie Sanders, ce qui laisse penser que le Comité national démocrate a fait preuve de partialité dans la campagne, comme le dénonçait le sénateur du Vermont. 

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Le succès Michelle Obama

A Philadelphie, Michelle Obama est la seule lundi à avoir fait l'unanimité. La première dame a reçu un accueil enthousiaste. Elle apporté son soutien à la candidate démocrate. "Il n'y a qu'une personne dont je pense qu'elle soit vraiment qualifiée pour être présidente des Etats-Unis, et il s'agit de notre amie Hillary Clinton ". Mais elle a aussi taclé le candidat républicain Donald Trump : "Quand quelqu'un est cruel ou se comporte comme une brute, on ne s'abaisse pas à son niveau. Non, notre devise, c'est : quand ils visent bas, nous visons plus haut.

Le reportage à Philadelphie d'Elise Delève

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