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Pistorius ne sera finalement pas interné

Nouveau rebondissement dans le procès d'Oscar Pistorius ce mardi. Finalement, le champion paralympique ne sera pas interné mais devra tout de même subir une expertise psychiatrique. Le procès a été renvoyé au 30 juin.
Article rédigé par Pierrick de Morel
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
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A chaque jour son rebondissement dans l’affaire Pistorius : aors que l'athlète sud-africain devait être interné pour subir des examens psychiatriques, la juge Thokozile Masipa a décidé mardi de ne pas interner l’Australien.

Des experts désignés pour mener les examens

En qualité d’externe, Pistorius subira toutefois des examens psychiatriques visant à confirmer ou non si il souffre de troubles de l’anxiété. Celui-ci devra "se présenter comme patient externe au superintendant de l'hôpital de Weskoppies le 26 mai 2014 à 9h et tous les jours suivants à l'heure fixée pour une période ne devant pas excéder 30 jours ", a précisé la juge. Il devrait y rester jusqu'à 16 heures, sauf si l'équipe médicale en décide autrement.

Quatre cliniciens spécialisés, trois psychiatres et un psychologue ont été désignés pour lui faire subir ces examens. Le procès a été renvoyé au 30 juin, le temps que les experts puissent décider si l'athlète a des circonstances atténuantes.

Une personnalité égocentrique ?

Accusé d'avoir abattu de quatre balles sa petite amie Reeva Steenkamp le 14 février 2013 après une dispute, Oscar Pistorius est passible de la prison à vie, soit 25 ans de réclusion incompressible en Afrique du Sud.

 

Selon le Parquet, le sportif a développé une personnalité égocentrique avec une propension à se montrer instable, dominateur - notamment avec sa victime, la jeune mannequin Reeva Steenkamp qu'il avait rencontrée trois mois plus tôt - et fuyant en permanence ses responsabilités.

 

L'athlète, héros du sport paralympique mondial et courtisé par tous avant le meurtre, plaide non coupable. Admettant avoir fait "une terrible erreur ", il affirme avoir tiré dans un moment de panique en croyant à un cambriolage. Sa victime était aux toilettes au moment où il a ouvert le feu.

 

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