Philippe Rochot : «Autrefois, on n’avait pas assez d’infos, aujourd’hui… trop !»
Philippe Rochot débute sa carrière en 1973 comme correspondant pour France Inter au Moyen-Orient. Il couvre alors la guerre du Kippour puis suivra la guerre civile au Liban, époque au cours de laquelle il rejoint Antenne 2.
Intégré en 1977 au service étranger à Paris, le reporter partira sur tous les fronts : au Tchad, en Ouganda ou en Iran avec la prise d’otages à l’ambassade des Etats-Unis. En 1980, alors que les troupes soviétiques ont envahi l’Afghanistan, il part à pied avec des Moudjahidines, pendant un mois. Son meilleur souvenir de reportage.
Si le Moyen-Orient a rempli l’essentiel de sa carrière, c’est aussi dans cette région du monde, au Liban, qu’il vivra l’une des périodes les plus âpres de sa vie : pris en otage, en 1986 à Beyrouth, il sera libéré après quatre mois de captivité.
Il est nommé au bureau de Bonn, alors capitale de l’Allemagne fédérale, et vivra la chute du mur de Berlin, en 1989. Retour à la rédaction parisienne en 1992 et retour en Afrique et au Moyen-Orient, alors que Gaza s’enflamme, que les guerres du Golfe s’enchaînent et que le Rwanda ou l’Afghanistan vivent des heures tragiques. Encore, toujours, Philippe Rochot couvre, témoigne.
En 2000, il est nommé correspondant dans une Chine déjà bien éveillée. Il en reviendra en 2006 pour raccrocher son sac de reporter au long cours cette année.
Vous pouvez voir certaines de ses photos de reportages ici .
Reportage réalisé le 9 octobre 2012 par Hervé Pozzo
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