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La Mecque, un pélerinage à hauts risques
Depuis le 15 octobre, les fidèles musulmans effectuent le rituel de la lapidation de Satan à La Mecque. Cette année, les autorités se félicitent de la gestion des deux millions de pèlerins. Elle a permis d’éviter les accidents.
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L’organisation, la gestion du flux des pèlerins, sont incontestablement meilleures. Sur plusieurs niveaux, des passerelles en béton permettent de conduire la foule vers les stèles de la lapidation. 5000 caméras de surveillance, dont 1200 braquées sur la grande mosquée, permettent d’intervenir au plus tôt, avant qu’un incident ne dégénere. Trois hélicoptères complètent le dispositif.
Le but est d’éviter le drame de 1987, «vendredi noir». Des manifestations anti-américaines dégénèrent et provoquent la mort de 400 pèlerins. Pire, le 3 juillet 1990, la panne de ventilation dans un tunnel provoque l’asphyxie de 1426 personnes.
En fait, les accidents émaillent fréquemment le pèlerinage. En 2004, une bousculade fait 251 morts. En 1997, un incendie dans l’immense camp de toile tue 343 pèlerins. Le site Afrik.com en a dressé la liste.
Cette année, les pèlerins ont quelque peu boudé La Mecque, vraisemblablement en raison de la crise économique mondiale. Une baisse de fréquentation qui a aidé les autorités a assurer la sécurité.
Le Hadj est le plus grand pèlerinage au monde. Il est l'un des cinq piliers de l'Islam. Une obligation pour tout fidèle au moins une fois dans sa vie.
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