Les heurts ont repris à Bagdad, samedi 5 octobre. Pour la 5e journée consécutive, les Irakiens sont descendus dans la rue pour demander le départ du gouvernement corrompu selon eux, et responsable du chômage et de la pauvreté. Le mouvement, né sur les réseaux sociaux, est déterminé à ne pas lâcher. En quatre jours, 100 personnes sont mortes et 4 000 autres blessées.Les départs réclamésLa journée avait pourtant bien commencé, dans le calme, après la levée du couvre-feu. Les boutiques avaient même rouvert. Mais dans l'après-midi, le président du Parlement avait promis de répondre rapidement aux demandes de ses concitoyens sans prendre de mesures claires. Lassés des promesses stériles, ils attendent des décisions radicales.