Irak : au moins 100 personnes sont mortes en une semaine de manifestations
Le mouvement de contestation a repris jeudi 24 octobre. Mercredi, une roquette a chuté près de l'ambassade américaine à Bagdad, tuant un soldat irakien.
Le mouvement de contestation antigouvernementale en Irak avait repris, jeudi 24 octobre, après une pause liée à des célébrations religieuses. Une semaine plus tard, mercredi 30 octobre, la Commission gouvernementale des droits de l'Homme a communiqué un lourd bilan : au moins 100 personnes ont été tuées et 5 500 blessées.
Mercredi soir, une roquette est tombée sur un check-point de la Zone verte de Bagdad, près de l'ambassade des Etats-Unis, tuant un militaire irakien, ont indiqué à l'AFP des responsables de la sécurité irakienne, qui n'ont pas précisé l'origine de ce tir.
Les manifestants réclament la "chute du régime"
A l'issue du premier épisode de contestation, entre le 1er et le 6 octobre, le bilan officiel faisait état de 157 morts.
Les manifestants, notamment rassemblés jour et nuit sur la place Tahrir de Bagdad et dans des villes du sud du pays, réclament la "chute du régime".
Mardi, le chef du Parlement a appelé le Premier ministre irakien Adel Abdel Mahdi à se présenter "immédiatement" devant l'Assemblée, où les partisans de l'influent leader chiite Moqtada Sadr réclament un vote de défiance. Le chef du Parlement et le Premier ministre ont été reçus par le président, Barham Saleh, mardi soir.
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