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Bekkar : «Retrouver un climat positif» en 2014
Quand on demande à Cherif, Hoda ou Mamadou quels sont leurs vœux pour 2014, des idées reviennent souvent : une société plus juste, plus solidaire, de l'apaisement. Après une année 2013 aux relents parfois nauséabonds, nos interlocuteurs appellent à plus de sérénité.
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«Le monde n'est pas... comment dire... calme !», et c'est bien ce qui chagrine Lazare en ce premier jour de l'année 2014. «Il faut de la paix, de l'amour de la tolérance dans ce monde !» Une tarte à la crème ? Non, Lazare ne sera pas le seul à nous dire que la société manquerait de générosité, que le repli sur soi se généraliserait.
En balade avec sa fille, Cherif en convient et appelle à moins d'égoïsme car, aujourd'hui, ce serait «chacun pour soi et le reste... se débrouille !» «Bonne année, bonne santé !» est loin d'être le vœu le plus entendu ce matin-là.
Mamadou, lui, n'a pas eu à réfléchir longtemps. «La société est belle et il faut prendre le temps d'en prendre conscience. Après, ça ira mieux.» L'année «banane-quenelles» ou encore l'exclusion parfois affichée des Roms et des musulmans semblent avoir laissé des traces. Un certain désespoir, léger mais présent, se lit dans son regard. Comme chez Bekkar ou Gradel, qui aspirent pour le premier à «un climat positif» et pour la seconde à ce que la solidarité ne reste pas un vain mot.
Boubakar court vers son travail et n'aura que le temps de nous glisser : «J'espère qu'il y aura du travail pour tout le monde, car nous sommes venus travailler. Et c'est tout !»
En balade avec sa fille, Cherif en convient et appelle à moins d'égoïsme car, aujourd'hui, ce serait «chacun pour soi et le reste... se débrouille !» «Bonne année, bonne santé !» est loin d'être le vœu le plus entendu ce matin-là.
Mamadou, lui, n'a pas eu à réfléchir longtemps. «La société est belle et il faut prendre le temps d'en prendre conscience. Après, ça ira mieux.» L'année «banane-quenelles» ou encore l'exclusion parfois affichée des Roms et des musulmans semblent avoir laissé des traces. Un certain désespoir, léger mais présent, se lit dans son regard. Comme chez Bekkar ou Gradel, qui aspirent pour le premier à «un climat positif» et pour la seconde à ce que la solidarité ne reste pas un vain mot.
Boubakar court vers son travail et n'aura que le temps de nous glisser : «J'espère qu'il y aura du travail pour tout le monde, car nous sommes venus travailler. Et c'est tout !»
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