Les Yéménites appelés aux urnes plus tôt que prévu
Quatrième chef d'Etat arabe chassé du pouvoir par la contestation de la rue, Ali Abdallah Saleh n'aura pas droit à un jour de plus à la tête du Yémen. La future présidentielle aura lieu le 21 février 2012. Cette date correspond à la fin de la période de transition de 90 jours qui a commencé à la signature à Ryad le 23 novembre par M. Saleh du plan élaboré par les monarchies arabes du Golfe.
Pendant cette période intérimaire Abd Rabbo Mansour Hadi est en charge du pays. Conformément à l'accord, M. Hadi sera le seul candidat à la présidentielle anticipée et son mandat intérimaire sera de deux ans. Des élections législatives et présidentielle auront lieu dans la foulée.
La contestation populaire aura agité le Yémen pendant plus de dix mois. Le président Saleh, blessé pendant les affrontements a été soigné plusieurs mois à Ryad. Il demeure depuis dans la capitale saoudienne où a eu lieu la signature de l'accord. Des jeunes de l'opposition campent toujours dans la capitale yéménite, Sanaa, rejetant cet accord et exigeant que l'ancien président soit jugé pour le "sang versé par les martyrs" .
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.