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Le vin réduit le risque d'Alzheimer

La consommation de vin de temps à autre peut réduire les risques d'Alzheimer chez les personnes de plus de 75 ans
Article rédigé par France2.fr
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La consommation de vin de temps à autre peut réduire les risques d'Alzheimer chez les personnes de plus de 75 ansLa consommation de vin de temps à autre peut réduire les risques d'Alzheimer chez les personnes de plus de 75 ans

C'est ce que révèle une étude de l'Université américaine Wake Forest de Winston-Salem en Caroline du Nord présentée à Vienne.

Sur plus de 3.000 personnes, il est apparu que parmi les personnes qui se limitaient à un ou deux verre d'alcool, surtout du vin, par jour, le risque d'être atteint de la maladie était réduit de 37%.

Au total 3.069 personnes de 75 ans et plus ont été observées pendant six ans et ont été priées de noter précisément leur consommation d'alcool.

Elles ont été nsuite réparties en quatre catégories : aucun alcool, entre un et sept verres d'alcool par semaine, huit à quatorze verres par semaine, plus de quatorze verres consommés, selon Kaycee Sink, l'une des auteurs de l'étude présentée en marge d'une conférence d'experts de la maladie d'Alzheimer à Vienne.

L'abus d'alcool double le risque de maladie


Parmi les personnes présentant déjà des troubles mineurs de la mémoire et qui ont consommé plus de 14 verres par semaine, le risque d'Alzheimer était jusqu'à deux fois plus élevé que parmi les personnes s'abstenant de boire quel qu'alcool que ce soit.

Une autre étude présentée par des chercheurs du Centre Medical californien de San Francisco VA, a découvert que parmi les vétérans de guerre de plus de 55 ans, le risque de développer la maladie était deux fois plus élevé parmi ceux qui souffraient déjà de troubles post-traumatiques. Quelque 181.093 vétérans de 55 ans et plus, dont 53.155 souffrant de tels troubles, ont été observés en 2001 et 2007 pour les besoins de cette édude.

Avec l'accroissement de l'espérance de vie ces scientifiques estiment que quelque 16,2 millions de personnes seront atteintes de cette maladie en Europe en 2050, contre 7,1 millions recencées en 2000.

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