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Le président Barack Obama a été ovationné lundi en Irlande au premier jour de sa tournée européenne de six jours

"Mon nom est Barack Obama , des Obama de Moneygall", a dit le président américain, évoquant le village natal de son arrière-arrière-arrière grand-père, à 130 km de Dublin.Le président a rappelé dans son discours les "liens historiques et d'affection" entre l'Irlande et les Etats-Unis.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Barack Obama, serre des mains dans la foule, au College Green, à Dublin, le 23 mai 2011 (AFP/Nicholas Kamm)

"Mon nom est Barack Obama , des Obama de Moneygall", a dit le président américain, évoquant le village natal de son arrière-arrière-arrière grand-père, à 130 km de Dublin.

Le président a rappelé dans son discours les "liens historiques et d'affection" entre l'Irlande et les Etats-Unis.

Ovationné lundi en Irlande comme un "enfant du pays" - rebaptisé "O'Bama" par certains -, le président américain a lancé, hilare "Je suis heureux d'être ici", devant 20.000 personnes massées en plein air devant la banque d'Irlande à Dublin.

Le président a rappelé dans son discours les "liens historiques et d'affection" entre l'Irlande et les Etats-Unis, assurant que "l'Amérique sera toujours là dans votre recherche de la paix"

et concluant avec son fameux "yes we can", à propos de l'avenir des Irlandais, en proie au marasme économique.

Saluant la visite de réconciliation de la reine Elizabeth la semaine dernière dans ce pays, autrefois sous le joug britannique, M. Obama a estimé que le processus de paix en Ulster envoyait une "onde d'espoir" dans le monde.


Accueil émouvant à Moneygall

A Moneygall, les 350 habitants de la bourgade, se sont massés dans la rue pour saluer l'enfant prodigue, drapeaux américains et irlandais flottant au vent.

Dans le pub local, pinte mousseuse à la main, Barack Obama a remarqué que la Guinness n'était jamais meilleure qu'en Irlande, blaguant sur le fait que les Irlandais "gardent les meilleures choses pour eux".

La visite de Barack Obama intervient dans un contexte international tendu après la mort début mai d'Oussama Ben Laden, tué par les forces américaines.

Près de 34 millions d'Américains ont des racines irlandaises, une dimension importante dans l'arithmétique politique aux Etats-Unis.

Barack Obama devait prendre l'avion dès lundi soir pour Londres, après avoir avancé son vol de crainte de perturbations liées au nuage de cendres du volcan islandais qui doit toucher le nord du Royaume-Uni dans la nuit.

Barack Obama a rencontré son cousin éloigné Henry Healy, un comptable de 26 ans. Il a aussi visité la maison où son aïeul Falmouth Kearney, fils de cordonnier, a vécu jusqu'à 19 ans, avant d'émigrer en 1850 aux Etats-Unis, à l'instar de milliers de ses compatriotes chassés par la famine.

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