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Le pape condamne les persécutions contre les enfants et les minorités

Lors de sa traditionnelle bénédiction Urbi et Orbi du jour de Noël, le pape François a demandé l'arrêt des "persécutions brutales" contre les enfants et les minorités.
Article rédigé par Grégoire Lecalot
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (La traditionnelle cérémonie de la bénédiction "urbi et orbi" © REUTERS | Alessandro Bianchi)

C'est d'abord une prière traditionnelle dans la liturgie catholique : la bénédiction Urbi et Orbi en elle même est un texte, toujours le même, lancé tous les ans par tous les papes depuis le Vatican. Ces quelques lignes invoquent l'intercession divine et encouragent à la remise en question - à la pénitence - avant de bénir la foule.

Fondamentalisme religieux

Mais chaque souverain pontife y ajoute ensuite un discours dans lequel il revient sur ce qui a marqué l'année et ce qui se met en travers de la route de l'humanité vers la spiritualité et la fraternité, longue route s'il en est. Le pape François a ainsi mis l'accent dans son discours sur les violences fondamentalistes dans le monde.

Il a exigé que cessent les "persécutions brutales " à l'encontre des "groupes ethniques et religieux " en Syrie et en Irak. Une allusion à celles que subissent notamment les chrétiens d'orient, soumis à la pression armée de Daech. Il s'est également tourné vers le Nigéria, marqué cette année par des attentats sanglants et les enlèvements de jeunes filles : "trop de personnes sont tenues en otages ou massacrées ", déplore-t-il.

"Trop d'enfants sont victimes de violences et de trafics "

Dans cette triste liste, le pape s'est aussi arrêté sur les violences faites aux plus jeunes : "trop d'enfants soient victimes de violences et de trafics ". Ils payent un lourd tribu à la guerre civile en Syrie, ont été victimes de la guerre de Gaza en juillet-août et plus récemment, 133 écoliers ont été tués dans l'attaque d'une école pakistanaise par des talibans.

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