Le Japon au chevet du thon rouge
L'appétit du Japon pour le thon rouge en fait le premier consommateur au monde. Mais cette fois-ci, les Japonais reconnaissent l'évidence : la pression de pêche dans le Pacifique est telle que l'espèce n'a pas le temps de se renouveler.
La mesure concerne les jeunes thons, dont le poids est inférieur à 30 kilos, qui sont pris dans les filets alors qu'ils ne se sont pas encore reproduits. Les prises ne devront pas dépasser 40.000 tonnes par an.
"S’’il n’y a plus de poissons, il n’y a plus de pêcheurs"
Cette décision de réduire les quotas de pêche de moitié est historique. "Les pêcheurs qui pêchent le thon sur les côtes du Japon - à ne pas confondre avec le thon rouge qui est pêché en Méditerranée – s’inquiètent de l’avenir de leur profession" , souligne François Chartier, en charge de la campagne "thon rouge" chez Greenpeace. Des pêcheurs qui ont compris que "s’’il n’y a plus de poissons, il n’y a plus de pêcheurs ", poursuit-il.
Cette protection est destinée à préserver les stocks sans doute, mais il s'agit aussi de garantir aux Japonais qu'ils pourront encore longtemps déguster des sushis.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.