Le gouvernement a repoussé l'offre de paix des rebelles chiites car elle ne garantit pas l'Arabie saoudite, pays voisin
Dans un premier temps, un responsable du gouvernement avait indiqué que Sanaa étudiait l'initiative du chef des rebelles.
Mais "l'exigence des Houthis d'un arrêt des hostilités de la part des forces gouvernementales est inacceptable tant que les rebelles eux-mêmes ne cessent pas les attaques", a déclaré dimanche une source gouvernementale à Sanaa.
Samedi soir, le chef des rebelles Abdel Malek al-Houthi avait annonçait qu'il renouvelait son "acceptation des cinq points (du gouvernement pour mettre un terme au conflit), mais après l'arrêt de l'agression". Parmi les cinq points auxquels il faisait référence, étaient mentionnés l'observation d'un cessez-le-feu avec ouverture des routes, le retrait des bâtiments publics, la restitution des biens publics et des armes saisies et la libération des détenus civils et militaires, y compris les Saoudiens.
Un sixième point exigeait des rebelles "l'engagement à ne pas agresser le territoire de l'Arabie saoudite". Il avait été ajouté après l'intervention de l'armée saoudienne dans les combats, le 3 novembre 2009 qui avait fait un mort.
Le 25 janvier, les rebelles avaient annoncé le retrait du territoire saoudien, à l'issue de trois mois d'affrontements avec l'armée saoudienne. Ryad a affirmé pour sa part avoir chassé les rebelles de son territoire, tout en reconnaissant que des francs-tireurs sévissaient toujours.
Quelques heures après l'annonce de la nouvelle initiative des rebelles, des combats ont opposé ces derniers à l'armée yéménite, qui a affirmé avoir tué 24 insurgés.
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