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La contestation syrienne a salué la mort de Kadhafi, appelant sur sa page Facebook à de nouvelles manifestations.

"Ton tour est venu Docteur (Assad)", ont écrit les contestataires sur leur page Facebook en se moquant de la Ligue arabe pour avoir donné au régime syrien un délai de 15 jours pour engager un dialogue avec l'opposition.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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  (LOUAI BESHARA / AFP)

"Ton tour est venu Docteur (Assad)", ont écrit les contestataires sur leur page Facebook en se moquant de la Ligue arabe pour avoir donné au régime syrien un délai de 15 jours pour engager un dialogue avec l'opposition.

"Donnez lui le délai que vous souhaitez, notre révolution vaincra. Nous continuerons à nous faire entendre avec force pour que le régime tombe et pour dire au monde que le peuple syrien ne se soumettra pas", ont ajouté les opposants au régime de Bachar al-Assad.

"Le peuple libyen a poursuivi son dirigeant en fuite, de ville en ville, de quartier en quartier, pour finir par le retrouver dans un égout", ont-écrit les contestataires rendant hommage aux Libyens pour avoir renversé et tué Mouammar Kadhafi. Cette tournure fait référence aux propos de Mouammar Kadhafi dans son premier discours après le début de l'insurrection à la mi-février. Il y avait averti les rebelles qu'il allait les poursuivre dans tous les quartiers, maisons et rues pour les exterminer.

"Quel sera alors ton sort?", ont demandé les contestataires à Bachar al-Assad, "Tu va fuir comme Ben Ali? (Le président tunisien Zine el-Abidine ben Ali a fui son pays le 14 janvier, chassé par une révolte populaire). "Ou alors tu seras derrière les barreaux comme Hosni Moubarak (le président égyptien déchu dont le procès est en cours) ou est-ce-que tu vas fuir comme Kadhafi et ton peuple te poursuivra de maison en maison?", ont-ils ajouté.

Bachar al-Assad est confronté depuis le 15 mars à une contestation populaire, réprimée dans le sang. Selon l'ONU, plus de 3.000 personnes, en grande majorité des civils, ont péri dans la répression de cette contestation. Critiquée dans un premier temps par le régime qui l'a accusé de vouloir "déstabiliser" la Syrie, la Ligue arabe a annoncé avoir "reçu l'approbation du gouvernement syrien pour qu'il reçoive une délégation ministérielle (de la Ligue arabe) dirigée par le Qatar le 26 octobre". La Ligue propose une conférence entre le pouvoir et l'opposition pour mettre fin à l'effusion de sang en Syrie.

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