L'existence de l'Irak menacée par l'EIIL pour Kerry

L'unité de la classe politique irakienne est un élément indispensable pour endiguer l'avancée des djihadistes d'EIIL. Voilà en substance ce qu'est venu dire John Kerry à Bagdad ce lundi. Le secrétaire d'Etat américain tente de convaincre le Premier ministre Nouri al-Maliki de former rapidement un gouvernement d'union nationale et y intégrer les minorités kurde, arabe sunnite et certains parmi la communauté chiite du pays.

"L'Irak fait face à une menace existentielle et les dirigeants irakiens doivent répondre à cette menace. Si les leaders irakiens prennent les mesures nécessaires pour rassembler le pays ", le soutien américain "intensif et soutenu sera plus efficace ", a lancé le chef de la diplomatie américaine. Jeudi, Barack Obama avait annoncé l'envoi de conseillers militaires pour aider l'armée irakienne à faire face à l'offensive djihadiste entamée le 9 juin par la prise de Mossoul, deuxième ville du pays. Un porte-avions américain a également été dépêché dans le Golfe.

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Une menace pour la région

La visite du chef de la diplomatie américaine intervient alors que les insurgés et leurs alliés sunnites menacent un peu moins la capitale irakienne. Mais les djihadistes se sont emparés de Tal Afar, une localité stratégique chiite dans la province de Ninive, au nord-ouest du pays. Ils viennent également de s'emparer d'Al-Walid, le deuxième poste-frontière avec la Syrie à tomber entre leurs mains ces derniers jours.

"Le problème actuel est el fait que les combattants d'EIIL déstabilisent l'Irak mais ils peuvent aussi bien déborder sur des pays alliers comme la Jordanie ", a également réagi John Kerry qui a également fait étape ces derniers jours en Jordanie et en Egypte. Le chef de la diplomatie américaine est également attendu à Bruxelles et Paris dans les prochains jours.

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