Cet article date de plus de neuf ans.

"Jour de révolution" à Hebron

Après l'incendie du tombeau de Joseph en Cisjordanie, un lieu sacré pour les Juifs et visé la nuit dernière par des cocktails Molotov, les Palestiniens sont dans la rue. Le Hamas avait appelé aujourd'hui à un "jour de révolution", après la prière du vendredi. Des manifestations ont eu lieur à Hébron en Cisjordanie. Quatre Palestiniens ont été tués et un soldat israélien sérieusement blessé.
Article rédigé par Benjamin Illy
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Franceinfo (Franceinfo)

Au son des sirènes et des bruits d'explosions, la confrontation est tendue, violente : les forces israéliennes d'un côté et de l'autre plus d'un millier de Palestiniens, le plus souvent le visage dissimulé par leurs keffieh. Face à quelques cocktails Molotov, face aux lance-pierres des enfants, les soldats isréliens répondent par une pluie de gaz lacrymogènes. Ca brûle les yeux, une sensation d'étouffement. Selon Mahmoud, un journaliste palestinien, un manifestant serait resté à terre, pris pour cible par les Israéliens : "Les soldats israéliens ont tiré sur un homme, juste là. La communauté internationale doit voir ce qui se passe en Palestine. Les soldats israéliens tuent des hommes qui n'ont rien fait. Sans aucune raison ", assure-t-il.

"C'est le début de la révolution "

Le Hamas a appelé à un "vendredi de la révolution". Le Hamas qui a beaucoup de partisans, ici, à Hebron. Annen, journaliste lui aussi, mais surtout manifestant : "C'est le début de la révolution. Les Palestiniens n'ont plus aucun droit à la mosquée Al-Aqsa. Les Juifs veulent prendre Al-Aqsa. C'est le début d'une nouvelle Intifada, de la troisième Intifada ", proclame le jeune manifestant.

Au total, quatre Palestiniens ont été tués dans la bande de Gaza, près de Naplouse et près d'Hebron, où un Palestinien habillé d'une chasuble de journaliste a blessé un soldat israélien au couteau. Il a immédiatement été abattu.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.