Retrouver le chemin de la plage pour les surfeurs après l'incident de Fukushima
Près de 10 ans après l'incident nucléaire à Fukushima (Japon), Koji Suzuki, un surfeur de 64 ans, aime voguer sur la plage de Minamisona, à une trentaine de kilomètres de la centrale.
Koji Suzuki est surfeur. Il a tout perdu le 11 mars 2011 lorsqu'un tsunami, déclenché par un séisme sous-marin, a ravagé la côte nord-est du Japon, provoquant l'incident nucléaire de Fukushima et la pollution des terres et des eaux.
"Si tu n'y vas pas, ce rivage sera mort à jamais"
"Ma maison a été engloutie par le tsunami, j'ai perdu mon boulot et ma boutique", se lamente-t-il. Mais rapidement, ce surfeur de 64 ans a retrouvé sa plage de Minamisona, à une trentaine de kilomètres de Fukushima. "Même si les alentours étaient dans un état désastreux, la mer était toujours aussi belle. J'étais bien sûr inquiet pour les radiations, mais on a fait des tests et il n'y avait pas de problème. Je me suis alors dit, si tu n'y vas pas, ce rivage sera mort à jamais", se remémore Koji Suzuki. La plage de Minamisona a été officiellement rouverte aux visiteurs l'été dernier, et le surf fera son entrée comme discipline olympique aux JO de Tokyo en 2020 mais pas ici.
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