Six ans après Fukushima, des sangliers radioactifs viennent troubler le retour des habitants
Selon des chiffres cités par le "New York Times", 10 000 sangliers sauvages ont été abattus depuis 2014.
En revenant chez eux après six ans d'exil forcé, les populations qui ont fui la région de Fukushima craignent d'abord de s'exposer aux radiations. Mais une autre menace, plus inattendue, les guète : les sangliers radioactifs. D'après les autorités japonaises, citées par le New York Times (en anglais), jeudi 9 mars, des centaines de bêtes porteuses de taux de cesium-37 300 fois plus élevé que le taux moyen préconisé, pourraient en effet attaquer les habitants.
Des centaines d'animaux capturés
Après le drame, des villes comme Namie ou Tomioka ont été abandonnées et laissées en proie aux animaux sauvages. "Quand les gens ont fui, les sangliers sont descendus des montagnes et ils ne repartiront pas", a indiqué à l'agence Reuters Shoichiro Sakamoto, chef d'une équipe de 13 chasseurs chargée de capturer et de tuer les sangliers de la ville voisine de Tomioka.
A Tomioka, depuis avril, l'équipe de Shoichiro Sakamoto a capturé 300 bêtes. Selon des chiffres cités par le New York Times, 10 000 sangliers sauvages ont été abattus depuis 2014. S'il est de coutume de manger du sanglier dans le nord du Japon, ceux-là, contaminés, sont impropres à la consommation.
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