Japon : l’angoisse après la fin de l’ultimatum lancé par Daech
Quel sort va être réservé aux deux otages japonais que le groupe Etat islamique a menacés dans une vidéo mise en ligne mardi ? Daech demandait alors le versement d’une rançon d’une 200 millions de dollars contre la vie des deux hommes. Le gouvernement japonais avait fait savoir qu’il n’était pas question de céder au chantage et ce vendredi, il maintient sa position.
"Ne pas céder aux menaces terroristes"
L’ultimatum fixé par les ravisseurs a expiré à 6h50 heure de Paris, 15h50 heure de Tokyo. Auparavant la mère d’un des deux otages, le journaliste indépendant Kenji Goto, a demandé au gouvernement de "sauver la vie de son fils ". Puis devant la presse, elle a répété que son "fils n’était pas un ennemi de l’islam ".
Le gouvernement a fait savoir par son porte-parole Yoshihide Suga que la position du Japon n’avait pas changé mais que le gouvernement cherchait par tous les moyens à "regrouper les informations afin de sauver la vie des deux hommes ". Shinzo Abe, le Premier ministre japonais, a demandé notamment à la France, aux Etats-Unis, à la Jordanie et à la Grande-Bretagne de coopérer pour aider le Japon face à cette crise. La communauté internationale ayant demandé à Tokyo de ne surtout pas verser de rançon.
A LIRE AUSSI ►►►Qui sont les otages japonais pour lesquels Daech réclame une rançon ?
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.