Viaduc de Gênes : le casse-tête des routiers
Depuis l'effondrement du pont Morandi, à Gênes (Italie), mardi 14 août, l'autoroute qui menait au viaduc est fermée. Les conséquences sont nombreuses pour le commerce régional. Les transporteurs routiers européens devront maintenant faire un détour de plus de 100 km.
D'un côté, la mer ; de l'autre, les collines. Le viaduc traversait la ville d'est en ouest ; un passage emprunté par 26 millions de véhicules par an, dont de nombreux camions qui se retrouvent aujourd'hui dans les embouteillages. Ce chauffeur bloqué à Gênes (Italie) vient de Roumanie ; il doit livrer des bouteilles vides à Toulouse, en Haute-Garonne.
Pas de nouveau pont avant trois ans
Interdit pour les camions de traverser la ville. Ils peuvent passer soit par la route étroite du bord de mer, déjà saturée, ou bien contourner Gênes par le nord, moyennant 180 km de détour. Ce transporteur de Nice (Alpes-Maritimes) est inquiet. L'augmentation des temps de parcours de ses 40 camions aura des conséquences sur son chiffre d'affaires. Ces conséquences économiques, qui vont bien au-delà de la région de Gênes, risquent de durer : il faut trois ans pour construire un nouveau pont.
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