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Effondrement d'un glacier en Italie : une onzième victime identifiée

Le bilan pourrait être définitif, selon les autorités italiennes, mais les recherches ne sont pas terminées.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Un hélicoptère des secours près du glacier de la Marmolada, dans les Alpes italiennes, le 6 juillet 2022. (TIZIANA FABI / AFP)

Le bilan de l'effondrement d'un énorme bloc du glacier de la Marmolada s'alourdit. "Nous pouvons confirmer que nous avons identifié toutes les victimes. Nous avons arrêté le chiffre à onze", a déclaré, samedi 9 juillet, un responsable du département scientifique des carabiniers après l'identification par ADN de cette dernière victime"A l'heure actuelle, nous n'avons pas d'éléments qui nous font penser que d'autres personnes pourraient être impliquées" dans ce désastre, a-t-il ajouté.

Le bilan pourrait être définitif mais les recherches ne sont pas terminées. "Aujourd'hui, du matériel technique et organique a été trouvé. Maintenant les recherches se poursuivent avec des drones et nous ferons la même chose demain", a déclaré le président de la province de Trente, Maurizio Fugatti.

Une enquête judiciaire ouverte

Le parquet de Trente a ouvert une enquête pour déterminer les causes du drame. Le détachement d'un sérac a entraîné une avalanche de glace et de roches qui a emporté plusieurs cordées réalisant l'ascension de ce glacier, le plus haut sommet des Dolomites culminant à plus de 3 300 mètres.

Selon le rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) paru le 1er mars, la fonte des glaces et neiges est l'une des dix menaces majeures causées par le réchauffement climatique, perturbant les écosystèmes et menaçant certaines infrastructures. Ils estiment que 80% des glaces dans les Alpes pourraient avoir fondu d'ici à 2100. "Il est clair que le récent rapport du Giec avec un chapitre entier sur les glaciers dit bien que dans ces régions montagneuses ces risques vont s'amplifier avec le changement climatique. Ce sont donc désormais des risques estivaux", a estimé auprès de franceinfo le climatologue et ancien vice-président du Giec Jean Jouzel

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