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Israël : mort d'une adolescente poignardée à la Gay Pride

Une adolescente israélienne de 16 ans est décédée dimanche de blessures subies jeudi au cours de l'attaque à l'arme blanche de la Gay Pride de Jérusalem par un ultra-orthodoxe juif. Cinq autres personnes ont été blessées dans cette attaque, dénoncée par la classe politique israélienne dans son ensemble.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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  (Recueillement dimanche soir à Tel Aviv après la mort de la jeune fille de 16 ans poignardée lors de la Gay pride © REUTERS/Baz Ratner)

Des centaines de personnes, dont des camarades de classe, se sont réunies dimanche soir non loin du lieu où l'adolescente a été poignardée. Cette jeune Israélienne de 16 ans, Shira, est décédée dimanche de blessures subies jeudi au cours de l'attaque à l'arme blanche de la Gay Pride de Jérusalem par un ultra-orthodoxe juif, a rapporté la police. 

La lycéenne avait reçu plusieurs blessures lors de cette attaque, au cours de laquelle la police a arrêté un suspect, déjà condamné à une peine de prison pour une agression du même genre commise voici dix ans. Cinq autres personnes avaient été blessées jeudi dans l'agression.

Dimanche toute la classe politique a dénoncé cette attaque, après la mort de la jeune fille : à Jérusalem le correspondant de RFI et France Info, Nicolas Ropert

La mise en détention administrative, habituellement réservée aux Palestiniens

La mort de cette jeune fille intervient deux jours après celle d'un bébé palestinien de 18 mois, dans le nord de la Cisjordanie occupé, brûlé vif dans l'incendie de sa maison par des extrémistes, présentés par les Palestiniens comme des colons. Ses deux parents et son frère de quatre ans étaient dimanche "entre la vie et la mort" dans des hôpitaux israéliens.

Face aux pressions, Benjamin Netanyahu a promis dimanche la "tolérance zéro " et a affirmé qu'Israël était déterminé à combattre les manifestation de haine, de fanatisme et de terrorisme, d'un côté comme de l'autre. Son ministre de la Défense Moshé Yaalon a autorisé la mise en détention administrative, c'est-à-dire sans charge et pour une durée illimitée, d'extrémistes juifs. Cette mesure, habituellement réservée aux Palestiniens, pourrait donner aux enquêteurs le temps de réunir les preuves nécessaires à un procès, expliquent les médias.

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