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Iran : 11 policiers tués dans une attaque jihadiste

Le groupe jihadiste baloutche Jaïsh al-Adl a revendiqué sur sa chaîne Telegram l'attaque du siège de la police de la ville de Rask survenu dans la nuit de jeudi à vendredi, dans le sud-est du pays.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié
Temps de lecture : 2min
Une ambulance et une voiture de police interviennent après une attaque à Téhéran (Iran), le 7 juin 2017. (MAJID SOURATI / AFPTV)

Plusieurs assaillants ont attaqué, jeudi 14 décembre, le siège de la police de la ville de Rask, dans la province du Sistan-Baloutchistan, dans le sud-est de l'Iran. Au moins 11 policiers ont été tués dans l'une des attaques terroristes les plus meurtrières revendiquées par un groupe jihadiste actif dans cette zone frontalière avec le Pakistan et l'Afghanistan. Dans un bref communiqué publié sur sa chaîne Telegram, le groupe jihadiste baloutche Jaïsh al-Adl ("Armée de la Justice" en arabe) a revendiqué l'attaque.

"Lors de l'attaque terroriste, 11 policiers ont été tués et d'autres ont été blessés", a déclaré à la télévision le vice-gouverneur de cette province frontalière avec le Pakistan et l'Afghanistan. Le procureur de Zahedan, la capitale de la région, a de son côté annoncé que sept policiers avaient été blessés, certains d'entre eux se trouvant dans "un état critique". Le vice-ministre de l'Intérieur iranien a précisé que les assaillants "n'ont pas réussi à s'échapper de l'autre côté de la frontière". La région serait désormais "complétement assiégée", par les forces de l'ordre, a-t-il ajouté. 

Cette région est le théâtre d'effondrements récurrents entre d'un côté les forces de l'ordre, et de l'autre des trafiquants de drogue, rebelles de la minorité baloutche et groupes sunnites radicaux. En juillet, deux policiers ont été tués lors d'une attaque, revendiquée par le groupe jihadiste Jaïsh al-Adl. Formé en 2012 par d'anciens membres d'une organisation sunnite radicale, le mouvement a accusé le commissariat ciblé, jeudi, d'être "l'un des principaux responsables de la tragédie du vendredi sanglant", en allusion à des violences survenues en septembre 2022

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