Attaque de l'Iran contre Israël : "Nous sommes en haute vigilance", souligne le porte-parole de l’armée israélienne

Un cabinet de guerre s'est tenu dimanche autour de Benjamin Nétanyahou. "À l'heure où nous parlons, la décision n'est pas arrivée à l'armée israélienne", assure le colonel Olivier Rafowicz.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1 min
Une banderole représentant des missiles et des drones survolant un drapeau israélien déchiré est accrochée sur la façade d'un bâtiment. sur la place de la Palestine à Téhéran, le 14 avril 2024. Elle porte un avertissement : "La prochaine gifle sera plus dure". (ATTA KENARE / AFP)

"Nous sommes en haute vigilance", a déclaré lundi 15 avril sur franceinfo le colonel Olivier Rafowicz, porte-parole de l’armée israélienne, après l'attaque de missiles et de drones par l'Iran dans la nuit du samedi à dimanche. 

L'envoi de plusieurs centaines de drones et de missiles en direction du territoire israélien est intervenu deux semaines après la mort de sept Gardiens de la Révolution, dont deux généraux de la Force Al-Qods. "Des drones ont essayé d'entrer en territoire israélien et ont été détruits par nos systèmes anti-aériens", a précisé le colonel Olivier Rafowicz. Un "autre objet" a été détruit par des avions de chasse, a-t-il ajouté.

"C'est au gouvernement israélien de décider de la riposte"

La "grande majorité" des missiles et de drones ont été détruits par Israël et les États-Unis. L'armée française a également intercepté des tirs opérés par l'Iran contre Israël dans le cadre de "mesures d'autoprotection", selon une source militaire française. "Je voudrais remercier la France et les Français qui ont participé à ces interceptions", a déclaré porte-parole de l’armée israélienne. Selon lui, cette coalition "montre aussi une certaine force à la fois d'interception, de destruction des missiles ennemis et puis aussi une capacité de pouvoir faire face à des menaces extrêmement sérieuses du côté iranien. Beaucoup de pays dans la région, dont des pays arabes d'ailleurs, se sont félicités de la réaction de la coalition avec l'État d'Israël", a-t-il précisé.

Un cabinet de guerre s'est tenu dimanche autour de Benjamin Nétanyahou. La question d'une riposte israélienne se pose donc lundi. Le G7 réuni en urgence dimanche a apporté son soutien à Israël, mais appelle à la retenue : "Pour ce qui est de la riposte, c'est au gouvernement israélien, au cabinet de guerre restreint de le décider. À l'heure où nous parlons, la décision n'est pas arrivée à l'armée israélienne. Nous sommes toujours prêts à implémenter les décisions qui seront prises par le gouvernement israélien", a-t-il déclaré.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.